Sailing June Nautitech
Natalie et Peter

Le goût de l'aventure

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L’autre jour, notre fille nous a dit qu’elle voulait que le voyage dure toujours, qu’elle ne voulait pas rentrer à la maison…

Natalie et Peter

Natalie, Peter entendaient concilier leur attirance pour les pays lointains et leur amour des grands horizons. A bord de leur Nautitech 44 Open Sailing June, avec leurs deux enfants, ils explorent la planète mer sans horaires fixes ni agenda contraignant

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Nautitech 44 Open

Un compromis idéal

« Nous avons bien entendu regardé les catamarans de grande série, parfaits pour socialiser, un peu moins pour prendre du plaisir à la voile. Nautitech nous offrait le compromis idéal, adapté à nos exigences. »

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Un matin, la radio du bord grésille 

Ils s’en étonnent encore aujourd’hui, plusieurs mois après cette étonnante rencontre. Un matin, la radio du bord grésille : 

 

« Sailing June, Sailing June, do you read me ? Over. » 

 

Natalie, Peter et leurs deux enfants se trouvent ce jour-là exactement au milieu de l’Atlantique nord, en route pour les Caraïbes. Tiré par son grand spinnaker à aile Oxley, leur catamaran de 44 pieds progresse à bonne allure dans un alizé paisible. Certes, ils ne se savent pas seuls sur le grand océan. Ils ont quitté Las Palmas une dizaine de jours plus tôt en compagnie des 178 concurrents de l’ARC, en route pour Rodney Bay, à Sainte-Lucie. Mais la mer est immense, et excepté quelques signatures AIS sur l’écran du traceur, cela fait des jours qu’ils n’ont pas vu voile qui vive. Et voilà qu’on les appelle à la VHF au milieu de nulle part. Mieux, l’auteur de l’appel leur donne rendez-vous ! Il faut dire qu’il s’agit d’Asinara. Autant dire un sistership, un Nautitech 44 Open battant pavillon français, dont ils ont rencontré l’équipage à La Rochelle, lorsque tous deux préparaient leur grand départ. Mais Asinara ne participe pas à l’ARC, ils n’auraient pu se douter qu’il était si proche.

Nautitech 44 Open June
Sailing June récits de voyage
Nautitech 44 open mouillage
Equipages

Les deux équipages remarquent que leurs sillages vont se croiser. 

Ils décident donc de se retrouver pour naviguer un moment de conserve.

« Quand on les a vus surgir de l’horizon, s’amuse Peter, nous avons découvert qu’ils progressaient sous gennaker. De notre côté, nous portions notre spi à aile. Et ils allaient plus vite que nous ! Je savais que le gennak est plus performant. D’un autre côté, le spi permet de descendre plus bas dans le vent, ce qui fait que ça revient un peu au même sur une traversée. Mais… bien évidemment, nous avons aussitôt changé de voile ! » 

 

Ce n’est pas parce qu’on a entrepris un beau voyage autour du monde qu’on a oublié le démon

de la régate, n’est-ce pas ?

Et puis, sans être un pur bolide de course, le Nautitech 44 Open est un bateau rapide, vif à la barre, sensible aux réglages. Un vrai voilier de plaisir, en somme… Et les voilà, minuscules têtes d’épingle dans le grand rien liquide qui s’amusent comme des fous à disputer un match racing façon America’s Cup !

Magie des retrouvailles au grand large.

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Peter et Natalie semblent s’émerveiller de tout.

Ils ont tout pour inspirer des rêves. Ils sont beaux, audacieux, souriants, modestes. Tout semble si évident avec eux. Ils donnent l’impression de traverser les océans à la voile, comme on traverse le boulevard d’à côté à pied. 

 

Ils racontent leur histoire, leurs histoires plus exactement, depuis le vaste carré de Sailing June. Le Nautitech 44 Open se balance doucement au mouillage. Ils confient qu’ils ont posé leur ancre à Leaf Cay, comme d’autres se déclarent à Porquerolles ou aux Glénan. Mais Leaf Cay demande un sérieux coup de zoom sur la carte électronique pour enfin prendre forme. Ce gros banc de sable prolonge Torch Cay, qui elle-même ponctue Little Exuma. 

 

On l’aura compris, Sailing June est au paradis des eaux cristallines, mouillé par quatre mètres de fond dans une passe étroite qui serpente entre îles, bancs de sable et pâtés de coraux, parfaitement abritée de l’alizé comme de la houle par Long Island, véritable digue naturelle jetée en travers des vagues à une dizaine de milles au vent. Magie des Bahamas…

Et pourtant, cet archipel de rêve ne figurait pas dans leur programme initial. Peter et Natalie sont tous deux originaires de la grande île de Vancouver, tout à l’ouest du Canada, dans cet autre paradis des navigateurs qu’est la Colombie Britannique. 

Peter Caribbean
Natalie sailing june
Famille sailing june Caribbean
Caraibes
Sailing June Natalie

Logiquement, Peter a appris à naviguer comme on apprend à pédaler. Sur le monocoque de neuf mètres familial, il a découvert la magie des courants, des passes, des rafales soudaines, des nuits très noires. Puis, au sein de l’école de voile du Yacht Club de Victoria, la capitale de la grande île, il a appris la régate et rapidement la course-croisière côtière. Jusqu’au jour où on lui a demandé de ramener de Hawaï un 37 pieds de course qui venait de participer à la course Victoria-Maui. Ils se sont retrouvés à quatre équipiers, à bord de ce pur racer dépourvu de pilote automatique. Et le grand large l’a conquis.


De son côté, Natalie ne naviguait pas. Elle est fille de la montagne et d’une famille adepte des voyages lointains. Elle est partie une année entière à travers l’Amérique Centrale, puis l’Australie et la Nouvelle-Zélande. C’est ainsi que l’on donne le goût de l’aventure aux enfants. Et Natalie s’est dit qu’elle voulait la même chose pour les siens.
 

Étonnez-vous que ces deux-là se soient rencontrés ailleurs qu’au bar d’à côté. Ils se sont trouvés en Ouganda, tous deux engagés dans une mission humanitaire. Ils se sont mariés, ont eu une fille et un garçon, aujourd’hui âgés de onze et huit ans, et ont vite constaté qu’ils devaient partir en grand voyage. 

Comment mieux concilier l’aventure et le lointain qu’en bateau à voile ? 

Pendant quinze ans, Peter a dirigé une distillerie et Natalie exerce la profession de médiatrice familiale. Quand la distillerie a été vendue, le rêve qui flottait dans leur tête s’était transformé depuis longtemps en projet. 

 

A l’origine, ils se voyaient explorer la Côte ouest américaine en monocoque. Puis le plan a évolué en voyage océanique et le catamaran s’est imposé naturellement :  : « Il nous fallait plus d’espace, plus de volumes de rangement, plus de possibilité de s’isoler, la possibilité d’avoir chacun son coin à soi... ».

 

L’agent Nautitech de Victoria leur a permis de découvrir le catamaran 40 Open, qu’ils ont trouvé un tout petit peu juste pour leur programme. Le voilier de 46 pieds leur semblait idéal. Jusqu’à ce que leur agent, en visite au salon nautique de Miami, leur permette d’effectuer une visite virtuelle du tout nouveau 44 Open. La décision ne tarda pas, tant l’évidence s’imposait.

 

« Nous avons bien entendu regardé les catamarans de grande série, parfaits pour socialiser, un peu moins pour prendre du plaisir à la voile. Nautitech nous offrait le compromis idéal, adapté à nos exigences. »

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La préparation...

A l’origine, ils avaient prévu de partir de Victoria puis de descendre rapidement vers les îles de rêve du Pacifique. Les obstacles, tant fiscaux que logistiques -en particulier la nécessité d’organiser un convoyage aussi long qu’exigeant depuis l’Europe- les ont rapidement conduits à changer leurs plans. 

 

Telle est d’ailleurs une des qualités de ce couple, qui saute aux yeux : leur façon de moduler leur projet selon les contraintes. Cette souplesse mentale est si fluide qu’elle semble chez eux une seconde nature. Partir du Canada se révèle compliqué ? Eh bien, on partira de La Rochelle. Quelle meilleure occasion de permettre aux enfants de découvrir la France ? 

 

Les enfants, justement, comment ont-ils pris l’idée de quitter leur univers, leur maison, leurs copains ?
« Au début, admet Natalie, ils n’étaient pas franchement enthousiastes. Ils ne voyaient pas la raison de tout ça. Mais ils se sont très vite adaptés. En particulier, lorsqu’ils ont découvert qu’ils pouvaient se faire de nouveaux amis partout, et les retrouver d’escales en escales. L’autre jour, notre fille nous a dit qu’elle voulait que le voyage dure toujours, qu’elle ne voulait pas rentrer à la maison… » Il faut dire qu’à l’hiver 2023, pour donner aux enfants une idée de ce qui les attendait, les parents ont loué un 44 aux Iles Vierges britanniques.

 

Et les jeunes matelots ont adoré.

Famille sailing june
June-Nautitech-40-Open
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Une mise à l'eau retardée

Conséquence du Covid, la mise à l’eau de Sailing June a pris du retard. Ils passent un mois imprévu à La Rochelle. Ils en profitent pour découvrir la ville « magnifique », l’Aunis et la Saintonge, les îles charentaises. Et ils se régalent. Puis ils s’installent à bord, les enfants ont chacun leur propre cabine, dans la coque bâbord. Les parents se réservent la coque tribord : « smart room » (l’indispensable local technique avec buanderie/atelier), bureau, cabine propriétaire : la famille est chez elle. 

 

Mais la fin juin est déjà là, le bateau est prêt, il faut partir. Cap sur La Corogne ? Comme ça, sans navigations de prise en main, sans entraînement ou presque ? Oui, comme ça. Peter est un excellent navigateur, ils connaissent le 44 Open depuis les îles Vierges, et ce n’est pas le Golfe de Gascogne qui va intimider des marins de Vancouver !

 

Pendant les trois jours de la traversée, pourtant, le fameux Golfe va leur jouer des tours à sa façon. D’abord avec des heures de calme, durant lesquelles la houle désordonnée contraint de progresser au moteur. Puis avec un coup de vent à 35 nœuds, façon de rappeler que ce sacré Golfe jouit d’une réputation non usurpée.

 

Ils traversent tout cela le sourire aux lèvres. Durant les premières heures, les enfants ne sont pas au mieux, anesthésiés par un début de mal de mer. Puis les mousses du bord s’adaptent et s’émerveillent. Quand Sailing June double la haute digue de La Corogne, son équipage rayonne de joie. Et de fierté d’avoir accompli cette première traversée tous ensemble.

 

Arrivés au bout de l’Espagne, ils se disent qu’il serait bête de ne pas effectuer un « léger » détour par la Méditerranée. Aux yeux des Américains du Nord, la Grande Bleue doit sans doute sembler à portée d’étrave depuis la Galice. Alors cap sur Gibraltar, puis sur Majorque. Grèce et Turquie dans la foulée ? Ils sont tentés. Mais la raison l’emporte : ils sont inscrits à l’ARC, le calendrier se tend un peu. Ce sera donc la Tunisie, avant un retour à Majorque pour finir d’équiper Sailing June et le rendre totalement autosuffisant. 

Sailing June récit

Un bateau autosuffisant

Générateur, plus de 1000 watts de panneaux solaires sur le roof, batteries Lithium de 1000 ah, dessalinisateur, deux réfrigérateurs/congélateur, lave-linge, il ne manque rien…

 

Ajoutez-y le système de communication par satellite Starlink, dont ils sont ravis «Cela donne un accès rapide et d’un débit étonnant à Internet. Les enfants peuvent suivre chacun un tutoriel vidéo pour l’école, ou jouer aux échecs avec leurs grands-parents, pendant que les adultes regardent un film » avec un Iridium Go en back up, et vous obtenez un catamaran de haute mer qui leur permet d’aller où bon leur semble sans se couper du monde, tout en se passant de retourner au port des semaines durant.

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L'Atlantic Rally for Cruisers

Mais il faut quitter la Méditerranée. Ils laissent le bateau à Tanger durant une quinzaine de jours. Ils rentrent au Canada pour visiter famille et amis avant de s’attaquer à l’Atlantique. De retour à bord, ils mettent le cap sur les Canaries.

 

Pourquoi l’ARC, pour des aventuriers que l’on croirait épris d’entreprises solitaires ? « Justement, surtout pour le côté convivial. Pour permettre aux enfants de se faire des copains. » Et de ce côté, leur intuition était la bonne. « C’était extraordinaire. Sur notre ponton, ils se sont intégrés à une bande d’une vingtaine d’enfants et ils ont passé des moments inoubliables. »

 

A l’arrivée à Rodney Bay, Sailing June a pris la deuxième place dans sa classe. Parce que la convivialité n’est pas une raison suffisante pour négliger la régate ! D’ailleurs, après une descente aux Grenadines et un retour express en Martinique, où l’agent Nautitech local a entièrement révisé leur bateau de 44 pieds, ils participent à « L’Échappée Belle » Nautitech. Et terminent deuxièmes, quelle surprise !

ARC Nautitech
atlantic rally for cruisers Nautitech
Récits de voyage sailing june
Nautitech sailing June
Atlantic rally for cruisers Nautitech 2023

La suite de leur programme a de quoi emmener le plus réfractaire des terriens au pays des rêves. Ils vont descendre la mer des Caraïbes et prévoient de passer un mois dans l’archipel des San Blas, au large de Panama. Puis ils laisseront le bateau à la marina de Shelter Bay à Cristobal, toute proche de l’entrée du Canal. Ils retourneront à Victoria jusqu’au début 2025, où leur aventure à la voile reprendra : franchissement des écluses de Panama et du Lac de Gatun, passage sous le pont des Amériques, escales aux Galapagos, en Polynésie, aux Fidji. Puis cap sur la Nouvelle-Zélande et l’Australie…

 

Ils savent où ils veulent aller, mais n’ont pas encore entré dans leur agenda une date de retour ! Imaginez qu’ils retrouvent leurs amis d’Asinara au milieu du Pacifique…

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