Récits de voyage Harmony Two Nautitech
Harmony Two

Les Aventures de

Mamie Bateau et Captain GG

Méditerranée
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Ils en rêvaient. La douceur des Canaries, la poésie du Cap Vert, la samba brésilienne, la jungle guyanaise, les coraux caraïbes ...

Gérald & Marie-Claude

Coincés dans l’île grecque de Céphalonie en raison du confinement local, parés pour un grand tour de l’Atlantique, Gérald et Marie-Claude racontent leurs vingt mois et leurs souvenirs les plus forts à bord de Harmony Two, leur Nautitech 40 Open. Récit à deux voix.

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Nautitech 40 Open

Le parfait équilibre entre performance et vie à bord pour naviguer et vivre pleinement 

« une totale confiance dans notre Nautitech 40. Parce que j’avais déjà eu l’occasion de le tester dans la brise et la mer formée. Et pourtant, Dieu sait qu’après sept monocoques, j’avais eu du mal à me convertir au catamaran. »

1

En une demi-heure,

le vent s’est déchainé.

Cela fait des années que Marie-Claude et Gérald regardent au-delà de l’horizon, des mois que l’alizé souffle dans leurs rêves de tour de l’Atlantique à la voile. Le Covid 19 a simplement retardé la belle boucle océanique. En attendant, nos deux voyageurs ont vogué de La Rochelle à Cannes et jusqu’en Grèce à bord de leur Nautitech 40 Open. En savourant chaque instant. A défaut de Tour de l’Atlantique, ce Tour de l’Europe du Sud leur a quand même réservé une première épreuve de vérité. Une épreuve qui a renforcé leur détermination.

 

Ce jour-là, l’ambiance du bord était presque aussi lourde que le temps.

 

Gérald : « En une demi-heure, le vent s’est déchainé. Quand il s’est stabilisé autour de 40-45 nœuds, vous imaginez la panique dans le mouillage. L’été, le chenal des îles de Lérins, à l’entrée de la baie de Cannes, est l’un des endroits les plus fréquentés de la Côte d’Azur. C’était le début de l’après-midi et pour ma part, je n’étais pas inquiet. Avec notre ancre Spade de 25 kg et nos cent mètres de chaîne, Harmony Two avait largement de quoi tenir.

 

Mais j’avais prévu de partir à 15h00 pour la Corse. Et ce n’est pas un coup de vent d’est imprévu qui allait me faire changer de programme. Quand on navigue depuis plus de quarante ans, quand on est fils et petit-fils de marin, quand, enfant, on a connu la pêche et les week-ends au mouillage, quand on en est à son huitième voilier, eh bien on en a vu d’autres. »

 

Marie-Claude : « C’est tout Gérald, ça. Quand il a décidé de partir, il part. A bord, c’est lui le marin, moi je ne fais rien. Je n’ai pas peur, je n’ai pas le mal de mer, mais je ne manœuvre pas. Parce que je ne m’estime pas compétente. J’ai une totale confiance en Gérald. Mais ce jour-là, je trouvais que se jeter tête baissée dans un vrai coup de vent de Méditerranée ne rimait à rien. Soi-disant pour respecter un horaire, en plus ?

 

Alors que nous vivions depuis plus d’un an sur notre catamaran et que n’avions plus aucune contrainte, puisque nos plans de grand voyage avaient été bouleversés par l’épidémie ? Il y avait de quoi ronchonner, non ? Je ronchonnais ! »

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2

Un choix

naturel

Gérald : « Mais moi, j’avais une totale confiance dans notre Nautitech 40. Parce que j’avais déjà eu l’occasion de le tester dans la brise et la mer formée. Et pourtant, Dieu sait qu’après sept monocoques, j’avais eu du mal à me convertir au catamaran. J’avais peur de perdre toutes les sensations que donnent un vrai voilier. Et de me priver du plaisir à la barre et de la capacité à remonter contre le vent. J’ai dû mettre cinq ou six ans à me décider. J’ai écumé les sites, les forums, les revues, les témoignages. Je voulais un bateau adapté au grand voyage et à la vie à bord. Or, ce bateau au long cours, je l’avais déjà ! C’était un solide modèle de 40 pieds, équipé pour le tour du monde. Un monocoque, cela va sans dire. Il ne nous restait qu’à larguer les amarres. J’avais pris ma retraite de commerçant en assurances, Marie-Claude avait fait de même avec son job dans la finance immobilière. Seulement voilà : un jour, à bord, Marie-Claude est tombée… »

 

Marie-Claude : « Je suis parisienne et j’avais très peu navigué. J’avais bien été invitée à bord de bateaux d’amis pour quelques balades en mer, voire une traversée Corse-Continent. Mais rien de plus. Et j’ai rencontré Gérald.

 

Je me suis adaptée à son mode de vie. Beaucoup. Et lui, au mien… un peu ! » Elle rit aux éclats. « Et puis, à bord du monocoque, j’ai perdu l’équilibre, je suis tombée et je me suis blessée. Et Gérald a réalisé qu’il nous fallait impérativement un bateau plus stable. Donc, le catamaran s’est imposé. »

 

Marie-Claude : « J’ai immédiatement été séduite par ce bateau. Il est très confortable, bien sûr, et on y vit comme à la maison. Mais surtout je trouve qu’il a du caractère. Il a envie d’avaler des milles. Comme je le dis souvent, on sent qu’il en veut… Nous avons pris livraison du bateau avec l’émotion que vous imaginez. Nous avons mis le cap sur la Bretagne. C’était l’été, il faisait beau et nous avons passé des moments divins. Nous avons mouillé à Houat, Hoëdic, Belle Ile, dans le Golfe du Morbihan, au Croisic…

 

Cette croisière nous a donné quelques-uns de nos plus doux souvenirs avec Harmony Two. J’ai adoré ces mouillages. Par principe, Gérald évite les marinas. Il n’y va que pour nous ravitailler en vivres ou carburant. Il faut dire que le bateau est équipé pour vivre à bord en autonomie totale, ce que nous faisons depuis près de deux ans déjà, avec près de dix mille milles au loch… »

Gérald : « A cause du virus, nous avons dû repousser notre premier grand voyage, un grand tour de l’Atlantique, avec retour par Londres. Pourquoi Londres ? Parce que la fille de Marie-Claude vit dans la capitale britannique. Pour le plaisir de raser Tower Bridge et de nous amarrer à St Katharine dock, je suis prêt à faire une entorse à la règle « pas de marinas ».

 

Car avec nos six panneaux solaires de 150 watts, un hydrogénérateur, un générateur de 6 Kwh, deux batteries supplémentaires au lithium, notre réserve d’énergie est suffisante pour nous passer des ports… Nous avons pu installer un dessalinisateur, un gros congélateur domestique, un chauffage… Le winch électrique à télécommande me permet de prendre des ris tout seul depuis le pied de mât. A l’électronique nécessaire, j’ai ajouté une alarme sirène connectée au radar, à l’AIS et aux instruments. Elle signale les rencontres, les changements de vent ou les écarts de cap. Tout cela nous permet de passer nos quarts de nuit dans notre cabine, avec réveils et inspections de l’horizon toutes les heures, voire souvent moins… Mais, c’est paradoxal, je vous raconte tout cela depuis… un port ! »

3

Coincés en 

Grèce 

« Depuis novembre dernier, nous sommes coincés à Argostoli dans l’île grecque de Céphalonie, avec interdiction de naviguer, confinement oblige. Il y a quelques jours, le vent a tourné au nord. Les pontons à l’abandon où nous étions stationnés -sans eau ni électricité- sont devenus très inconfortables. Nous avons traversé la baie et nous nous sommes amarrés au quai du vieux port, où il n’y a pas plus d’eau courante que de 220 volts. Mais ça ne nous gêne pas. Nous vivons tout à fait normalement.

 

Et au moins, quand le vent se met à souffler en tempête et que la température devient glaciale comme en ce moment, Gérald n’est pas tenté de partir : l’armée nous surveille et il est impossible de quitter le port ! » Elle rit.

4

Le tour de la 

méditerranée

Gérald : « Après nos merveilleux mouillages bretons, nous avons rejoint Cannes, notre port d’attache. En repassant au préalable par La Rochelle, pour finir la préparation du bateau. Puis nous avons fait le tour de l’Espagne. Nous avons relâché à La Corogne, Lisbonne, Villamoura et Tanger. Tanger… nous y avons passé des heures inoubliables.

 

Il fallait ensuite nous engager dans le Détroit de Gibraltar, réputé pour ses coups de baston. Nous avons eu de la chance, le vent ne soufflait pas à plus de quinze nœuds et nous avons slalomé sans soucis entre les cargos. A Alicante, nous avons accueilli la fille de Marie-Claude et son bébé âgé de trois mois, à l’époque. Plus tard, quand le bambin a appris à parler, il nous a baptisés « Mamie Bateau et Captain GG »…

 

Nous sommes partis un soir pour Formentera par bonne brise, force 5-6. Malgré ces conditions… viriles, les adultes et le bébé ont très bien dormi. Nous avons sillonné les Baléares pendant une dizaine de jours. La fille de Marie-Claude et son bébé sont rentrés à Londres et nous avons mis le cap sur la Sardaigne. La tramontane s’était établie autour de force 7. Au vent de travers, le bateau volait sur l’eau. »

 

Marie-Claude : « J’ai découvert que ce bateau aime ces conditions. On sent qu’il est fait pour ça. Comme je ne fais rien à bord -en termes de manœuvre et de navigation, s’entend- j’ai tout mon temps pour apprécier l’environnement, le ciel, la mer, les vagues. Et dans le carré d’Harmony Two, on profite d’une vue à 360°, c’est unique.

J’adore voyager, et cette autonomie me plait énormément. Néanmoins, je me suis rendu compte qu’il fallait que j’apprenne à naviguer. Alors j’ai décidé de prendre des cours. Mais, pas à bord, hein… ailleurs ! »

 

Gérald : « Lors de cette traversée Baléares-Sardaigne, notre moyenne a dépassé les dix nœuds… J’étais ravi. Depuis je ne peux m’empêcher de faire la course avec tous les bateaux que je rencontre ! Après la Sardaigne, nous avons rallié Cannes, non sans profiter au passage des mouillages corses que j’adore.

 

Et puis, l’automne dernier, quand le virus nous a forcés à différer notre tour de l’Atlantique, nous avons décidé d’aller passer l’hiver en Grèce. Nous sommes descendus de Cannes par la Corse, les îles Pontines, Stromboli.

De là, nous avons emprunté le redoutable Détroit de Messine avec six nœuds de courant… favorable ! Nous faisions route en compagnie d’un cata de grande série. Après avoir longé le talon de la « Botte italienne », nous devions lofer pour gagner Corfou, où nous avions choisi d’atterrir.

 

Mais j’ai tout de suite vu que notre compagnon n’y parviendrait jamais. Ça soufflait dur, et pour notre part, nous remontions sans problème à 35° du vent apparent. Lui, il était loin du compte, il n’avait d’autre choix que de renoncer. Alors nous avons décidé d’abattre vers Céphalonie : il était inutile de se faire mal pour rien… »

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5

La violence des rafales était

impressionnante.

Marie-Claude : « Là, il ne me serait pas venu à l’idée de ronchonner, au contraire. Alors que deux mois plus tôt, ce fameux coup de vent des Iles de Lérins ne me plaisait pas… Je ne voyais pas l’intérêt de « se faire mal pour rien », comme le dit si bien Gérald ! Je râlais. Je me suis installée dans le carré, l’air pas aimable du tout. »

 

Gérald : « J’ai préparé le troisième ris, j’ai hissé la grand-voile, relevé l’ancre depuis le poste de barre et nous avons mis cap sur le large. La violence des rafales était impressionnante. J’ai déroulé un peu de solent autovireur et je n’ai pas quitté la barre. Il n’était pas question de laisser le pilote négocier les vagues qui ont très vite commencé à déferler. Encore moins de faire cap direct sur la Corse. Je n’étais pas bravache au point d’imaginer louvoyer contre un vrai coup de vent d’est.

 

Même en monocoque, je ne l’aurais pas tenté. Non, la sagesse consistait à arrondir largement la route. Nous avons donc mis le cap sur Porquerolles. Étant basé à Cannes, ce coin-là est comme mon jardin potager. »

 

Marie-Claude : « Ce n’était pas la première fois que nous affrontions du gros temps avec le bateau, donc je n’étais pas inquiète. Juste contrariée. Pourquoi ? Parce que jusque-là, nous nous étions adaptés à ce que la météo nous proposait. Jamais nous n’avions délibérément choisi d’aller braver le mauvais temps.

 

Et pourtant, si je suis honnête, très vite, je n’ai pu m’empêcher d’admirer le spectacle. Et la fougue du bateau qui se ruait en avant… C’était à la fois angoissant et excitant. Je lisais dans le carré et de temps en temps, je filmais les déferlantes. C’était tellement beau. »

Gérald. « Pendant quatre heures, le vent s’est déchaîné. Une déferlante a même trouvé le moyen de passer par-dessus le roof ! Mais nous avons tenu les treize nœuds de moyenne… quel régal ! Et puis le coup de vent a commencé à faiblir, les rafales à s’espacer. J’ai mis une ligne à l’eau et j’ai pris un thon de dix kilos. Nous avons passé une nuit presque paisible dans notre cabine, avec toutes les alarmes branchées. Seul le sifflement de l’hydrogénérateur dans les accélérations était légèrement anxiogène. Mais nous n’oublierons jamais cette traversée : c’était un pur bonheur. »

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