Récits de voyage Saint Brandon Nautitech
Saint Brandon

Les aventuriers de Saint Brandon

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Pour aller au paradis, il faut savoir en payer le prix

Natif de l’Ile Maurice, comme ses ascendants depuis huit générations, Christophe est passé de l’hôtellerie à la croisière en Nautitech. Pour révéler aux amateurs de voile du monde entier : les trésors de son île et de ses îlots.

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Nautitech 40 Open

Le parfait équilibre entre performance et vie à bord pour naviguer et vivre pleinement 

Pourquoi Christophe a choisi le Nautitech 40 Open ?
Pour son design soigné et baigné de lumière

1

Cap sur
Saint-Brandon

Christophe ne fait pas de détours. Lorsqu’il s’agit de « vendre » Saint Brandon à ses futurs équipiers, il ne leur raconte pas de salades. Même avec son confortable Nautitech 46 Fly, la montée vers cet atoll perdu au milieu de l’océan indien n’est pas toujours aussi paisible qu’une traversée du bassin des Tuileries. La grosse houle qui vient d’Australie peut facilement retourner l’estomac des audacieux navigateurs surpris dès que l’abri de l’île Maurice est dépassé.

 

Souvent le cap est assez serré, l’alizé de sud-est vigoureux et l’Indien nerveux comme un brave sur le sentier de la guerre. Il faut tenir durant les 250 milles de la traversée. Le paradis se mérite. Or Saint Brandon est un de ces lieux inconnus qui s’en approche le plus.

 

Pour y accéder, il faut une autorisation spéciale du gouvernement de Maurice… qui n’accorde que 200 permis de visite par an. Christophe a découvert l’atoll en 1997, quand son oncle en était administrateur. Depuis, non seulement il s’est converti au voyage en catamaran, mais il y emmène des hôtes payants pour des séjours époustouflants entre ciel et mer, avec à la clé kite surf, pêche à la mouche, plongées dans la féérie des coraux et trekking sur des langues de sable immaculées. Le tout dans un solitude sidérale.

Pour les navigateurs professionnels de la Volvo Race, ce long récif en croissant a pourtant ressemblé à l’enfer, lorsqu’il a surgi du néant. C’était lors de l’édition 2014-2015 de la course autour du monde en équipage. « It’s a rock » (C’est un rocher) à hurlé l’un des équipiers de quart lorsque le V65 Team Vestas Wind s’est empalé en pleine nuit sur la barrière de corail des Bancs Cargados Carajos, que Christophe appelle Saint Brandon, comme tout le monde à Maurice. Le navigateur de Team Vestas avait simplement négligé de zoomer sur sa carte électronique. C’est dire si ces grains de corail posés là au milieu de nulle part restent méconnus de nos jours. Ils demeurent ainsi à l’abri des déferlantes touristiques. 

2

La mer

reste la mer

Christophe assure. Sur ses catas -il est aussi propriétaire d’un 40 Open et ses deux unités naviguent souvent de conserve- il n’est que le second. Il ne s’estime pas encore suffisamment aguerri pour occuper le poste de skipper, même s’il en a le diplôme. Mais sa longue carrière dans l’hôtellerie lui a apporté une expérience incomparable : il sait que même au paradis, le diable se cache dans les détails.

 

Il sait aussi que, même si les Nautitech offrent un plate-forme stable et un confort étonnant, la mer reste la mer et que, même avec deux coques, un bateau à voile ne pourra jamais rivaliser en termes d’immobilité, avec un quai de gare. Comme le disait un toubib facétieux : « Le meilleur remède contre le mal de mer, c’est de s’allonger sous un pommier ! »

3

Mouiller en

attendant

l’accalmie

En janvier dernier, Christophe a connu une petite mésaventure.

Normalement, il s’abstient d’emmener ses invités là-bas pendant la saison des ouragans.

 

Dans cette partie de l’Indien, la période cyclonique s’étend de décembre à mars. Mais il avait fini par céder à la demande pressante de plusieurs candidats à l’aventure. Il avait juste différé le départ d’une semaine, le temps de laisser passer le cyclone Eloïse.


Après une montée sans histoire, mais non sans agitation, les découvreurs entendaient mouiller dans moins de deux mètres d’une eau cristalline. Restait juste à respecter une procédure indispensable. Selon son habitude, Christophe devait récupérer deux petits canots de dix-huit pieds équipés de hors-bords de 15 chevaux. Ces « taxis », comme il les appelle, servent à l’exploration de l’immense atoll et donnent de l’indépendance à ses clients, au maximum huit personnes, auxquelles s’ajoutent deux membres d’équipage.


Ce jour-là, pourtant, retombées du cyclone oblige, en dépit de leurs efforts, Christophe et son skipper n’ont pas réussi à franchir la passe de l’île du Sud, celle qui commande l’accès au mouillage d’atterrissage. Trop de courant, trop de houle, les déferlantes bouchaient l’étroit chenal. Qu’à cela ne tienne, le ciel pouvait attendre quelques heures.

 

Le grand Nautitech a trouvé un refuge temporaire dans l’un des millions d’abris disséminés au long de l’immense croissant de corail. « C’est l’énorme avantage du cata, rappelle Christophe. Avec un tirant d’eau aussi faible et sa grande stabilité, on peut jeter l’ancre dans des endroits interdits aux monocoques. Certes, si la houle rentre parce que le vent a brusquement tourné à l’ouest, comme cela arrive parfois en automne, on peut être contraint de partir précipitamment. Mais c’est très rare. »

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4

Un éden 

préservé

Saint Brandon s’étire sur plus de vingt-cinq milles et constitue une formidable barrière naturelle contre la houle d’est. Derrière le rempart de corail, un chapelet d’îlots émerge à peine des eaux turquoise.

 

Ils portent des noms aussi savoureux que Loup Garou, Coco (l’un des seuls couverts de cocotiers, comme son nom l’indique), Tec Tec, Tortue, ou Bouquet… Ils sont devenus l’éden personnel de Christophe, et la destination de prédilection de ses Nautitech dédiés au voyage d’exception.

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5

Un métier, 

une passion

Même s’il est le digne représentant d’une famille établie en Isle de France depuis huit générations, Christophe avoue sans honte qu’il était tout sauf marin. Curieusement, la mer n’a pas imprégné les gènes familiaux. Diplômé d’une école hôtelière après de solides études en Afrique du Sud et Australie, notre aventurier s’est épanoui vingt années durant dans l’hôtellerie. Il dirigeait un quatre étoiles à Maurice lorsque lui est venu une idée. Pourquoi ne pas offrir à ses hôtes d’autres plaisirs que la plage ? Pourquoi ne pas les emmener en balade sur l’eau ?

 

Comme il a l’esprit d’entreprise et pas mal d’audace dans sa besace, Christophe a monté son projet de A à Z. Il a d’abord trouvé un cata de 45 pieds en Afrique du Sud. Et failli se retrouver aussitôt submergé par le succès. Il s’est donc dit qu’il ne devait pas se limiter à la clientèle de l’hôtel. Il a vite acquis un deuxième catamaran. C’est ainsi qu’avec ses deux 45 pieds, il proposait des sorties à la journée le long des rivages luxuriants de l’Ile Maurice.

 

Bien entendu, il ajoutait cette activité aux atouts de l’hôtel sur les sites de promotion de l’établissement. Mais très vite, il a créé un site dédié. Ce qui lui a permis de réaliser qu’il existait une demande pour des croisières plus ambitieuses que le day charter. Mieux, un constat l’a frappé : pourquoi les Seychelles attiraient-elles des flottes de croisière sous la bannière des grands noms du charter et pas Maurice ?

 

Ce fut le déclic.

 

Christophe a créé la première plateforme mauricienne de vente en ligne de croisières à la voile. Et dit adieu à l’hôtellerie. Mais proposer des croisières signifiait étendre la zone de cabotage et donc partir au large. Pour cela, il a vite été convaincu qu’il lui fallait des catamarans neufs. Très vite, parce qu’il voulait combiner qualités marines, vélocité et confort, il s’est tourné vers Nautitech, dont il ne devait pas tarder à devenir le concessionnaire local. Mais auparavant, il a commencé en achetant un 40 Open. Un équipage professionnel a convoyé par la mer cette première unité depuis Rochefort. Le voyage l’a fait rêver : Canaries, Cap Vert, Brésil, Afrique du Sud -il est allé accueillir le bateau au Cap- puis Madagascar et enfin Maurice… Bien vite, un 46 Fly a rejoint le 40 Open. Mais celui-là a fait le voyage en cargo.

Au cours des premières croisières du 40 Open à Saint Brandon – Christophe a déposé les noms de domaine www.saintbrandon.com et www.seaspiritcruises.com - notre entrepreneur a appris le métier en voguant. Sa maîtrise de l’hôtellerie le conduisait à appliquer la même exigence à bord qu’à terre. Non seulement tout devait être impeccable, de la qualité de l’avitaillement à la tenue des cabines, mais il a rapidement découvert que la mer imposait une rigueur encore plus grande. D’où la nécessité de connaître son bateau sur le bout des doigts.

 

Deuxième constat : il adorait être en mer. Troisième constat : il ne pouvait se contenter de tenir le rôle de subrécargue, ce représentant d’un armateur qui n’était autre que lui-même. Il lui fallait être capable de mener lui-même un catamaran au large. Christophe a donc suivi la formation idoine et passé les épreuves… théoriques, suffisantes pour obtenir son brevet de skipper. Mais il n’est pas fou. Il sait que le véritable apprentissage commence maintenant.

6

Sous un grain 

à 35 nœuds

L’autre jour, en arrivant à l’île Gabriel, tout au nord de Maurice, une légère erreur d’appréciation l’a conduit à frotter un aileron de quille et le bout d’un safran sur le corail. Sans dommages réels, sauf à son amour propre.

 

Mais comme il le dit sagement : « C’est en forgeant qu’on devient forgeron. » Un autre jour, en descendant de Port Louis à Rivière Noire à bord du 46, il s’est retrouvé tout dessus dans un grain à 35 nœuds. Il n’a pas perdu son sang-froid. Plein vent arrière, il a écouté les étraves ronfler, les haubans siffler. Et regardé le speedo s’envoler. « On a dépassé les 17 nœuds, c’était magique. »

 

Christophe profite du confinement local pour entretenir et réviser lui-même ses bateaux. Dans ce domaine aussi, il sait qu’il n’aura jamais fini d’apprendre. Parallèlement, il planifie le développement de son activité. Il est convaincu que la demande explosera quand les frontières rouvriront.

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Le voyage continue

Ses échappées à Saint Brandon lui offrent les plages de décompression nécessaires, tant la gestion de son business réclame d’énergie. Un jour prochain, il gagnera son paradis à la barre de l’un de ses Nautitech, en arborant fièrement ses galons de « seul maître à bord ». Ce jour-là, « payer le prix » de cette montée au ciel ne lui aura jamais paru aussi gratifiant.

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